Par
Rescapés catastrophe de Liévin
en rapport à
Catastrophe minière (Liévin)
« Le 27 décembre 1974, je suis descendu avec mes camarades. Parmi eux, V, S, H et tous les autres. Au fond, j’étais responsable de l’outillage. Ainsi je m’étais rendu dans le coffre à outils pour y préparer des « arrosettes ». D’un coup une déflagration colossale m’a projeté contre les parois du coffre où je me suis fortement claqué le genou. La porte du coffre s’est refermé violemment et j’ai réalisé immédiatement qu’il s’était passé quelque chose de grave.
J’entendais, à quelques pas, crier V et H. Quand j’ai ouvert la porte du coffre il régnait une atmosphère très dense en poussière et j’eus beaucoup de mal à respirer.Je suis quand même parvenu à rejoindre mes deux camarades et nous sommes remontés. A l’infirmerie, on m’a donné des premiers soins et dans l’agitation, j’ai oublié de déclarer ma blessure au genou, ce qui par la suite, m’a valu beaucoup de démêlés. Après plusieurs opérations, j’ai en effet aujourd’hui un genou en plastique. Trente ans après, je suis amer : j’ai dû redescendre au fond quinze jours après. On m’a même demandé de récupérer les habits de mes camarades morts durant la catastrophe. Ma blessure au genou n’a jamais été reconnue. Bref, on ne m’a pas fait de cadeaux. »
http://centriris.com/catastrophe%20hbnpc/page13.php
Fichiers associés (PDF)
Aucun fichier joint
Ressources externes
Aucun document annexe joint