Le phénomène, puissant, avait suivi une course particulière : épargnant relativement une grande partie de la Grande-Terre, les
rafales à 200 kms/ heure, suivies de pluies torrentielles avaient ravagé la côte au vent de la Guadeloupe et submergé les quartiers populaires des bourgs et des villes. La zone allant de Pointe-à-Pitre à Basse-Terre est la plus touchée.Un bilan officiel de 33 morts (dont 9 disparus en mer), de plusieurs centaines de blessés et de 15.000 sans abris était établi aux lendemains du cyclone. Les équipements et l’économie étaient également durement touchés : bâtiments publics hors d’usage, effondrement des lignes électriques, bananeraies et champs de canne saccagées annonçaient déjà un nouvel effondrement de la production après celui causé par Cléo où la production de banane avait chuté de près de 2/3 par rapport à 1963.
A l’orée de l’année 1967, les conséquences sociales du cyclone Cléo constituent un facteur aggravant de la condition des couches laborieuses de la population guadeloupéenne qui subissait déjà depuis le début de la décennie les effets de la crise de mutation.
Sources lameca.org
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ouragan Inez
ilene desabymes | 10/02/2016Les bâtiments charriés par la poussée puissante, se fracassaient contre les obstacles ou frayaient une brèche et continuaient leur course au milie...