Avec le soutien du Ministère de l’Écologie,
du Développement Durable et de l’Énergie

Bonjour,

Le 15 octobre 2019 à 4 h du matin une tornade de type 2 avec des vents allant de 180 km/h à 220 km/h sévit dans le quartier de Pont-de-Crau à Arles. Plus de 150 maisons ont gravement été touchées. Trois mois après la catastrophe nous avons rencontré des sinistrés de tout âge. Encore très touchés et sans avoir encore rejoint leurs maisons pour la plupart, ils ont eu la force de nous partager leur expérience : la violence de la tornade, la vision apocalyptique et les destructions laissées par son passage. Ils nous ont aussi parlé de leurs difficultés et de leurs craintes: l’ambivalence du retour à leur maison, un fort souhait de revenir et en même temps la peur de ne pas retrouver ce que la tornade a emporté en quelques secondes. Comment restaurer les traces du temps, ces traces-souvenirs qui faisaient partie de l’âme de leur maison ? Nous avons pu constater encore une fois ce nouvel ordre des choses qui spontanément se crée et recrée pour faire face à la catastrophe et aller de l’avant, à savoir: l’entraide, les rencontres, la solidarité, un regain de confiance dans l’être humain, et des nouveaux projets. La catastrophe peut changer notre rapport au monde, elle représente la possibilité d’imaginer des nouveaux ordres et des nouvelles manières de faire. Au travers de ces témoignages, nous cherchons à contribuer à la consolidation d’une mémoire des catastrophes capable de devenir un levier de résilience. “La mémoire de chacun au service de la résilience de tous”

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