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inondation (national)
L’inondation de 2003 a été causée par la rupture de la digue en aval de Fourques, à 4km de Bellegarde. La montée des eaux fut progressive et a duré près de 40 h à partir de l’ouverture de la brèche dans la digue. On n’avait pas imaginé que le Rhône arriverait si proche de la mairie qui se trouve dans la partie surélevée de la commune, et qu’il y aurait plus d’1,5 m d’eau au point le plus bas. L’eau est restée pendant 2 semaines à Bellegarde, et c’était catastrophique. Le montant des dommages aux entreprises, agriculteurs, biens publics, habitations et mobiliers des particuliers s’est élevé à 40 millions d’euros au total.
Conséquences en termes d’atteinte à la vie économique :
De nombreuses exploitations agricoles ont été sinistrées et leurs pertes d’exploitation n’ont pas toujours été indemnisées par les assureurs. Le bétail a subi de lourdes pertes : chevaux, taureaux, brebis ont été noyés en grand nombre. Certaines bêtes ont pu être sauvées comme les 70 chevaux et poneys du centre équestre du mas de Rom, qui ont été évacués de nuit par des membres du club équestre et des légionnaires. Les animaux nageaient deux par deux, de part et d’autre des barques. L’évacuation a duré 10h jusqu’à ce qu’ils soient hébergés par la société des courses de l’hippodrome de Nîmes. Des sauvetages de taureaux perdus sur des levées de terre ont également été organisés.
Conséquences en termes d’atteinte au fonctionnement des services publics :
Les services techniques de la commune ont été noyés et il a fallu attendre l’évacuation de l’eau pendant une quinzaine de jours pour qu’ils puissent être à nouveau fonctionnels. Les locaux administratifs de la mairie se trouvent sur un point haut et n’ont pas été touchés par l’inondation. Par contre, la voirie était très abîmée.
L’attente a été bien longue pour se retrouver à pieds secs, et plusieurs semaines pour que l’assèchement de la commune soit complet. Le nettoyage et la reconstruction de certaines habitations a pu prendre jusqu’à 7 mois, car les artisans et constructeurs de la région étaient très sollicités par toutes les communes sinistrées de la plaine camarguaise. Le délai a été plus long dans certains cas pour obtenir une indemnisation de la part des assureurs.”
Sources CEPRI – Guide du Maire
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