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mananou972
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Cyclone et inondations (Guadeloupe, Martinique)
Le 17 Aout aux environs de 21h, l’œil du cyclone était en plein sur nous. Les vents soufflaient très fort avec des rafales qui atteignaient les 310 Km/h. Ce qui a provoqué des chutes d’arbres un peu partout, des éboulements ainsi que des toits arrachés.
Dans mon quartier paisible avec vue sur mer certains habitants pensant que leurs maisons étaient indestructibles n’avaient pas fait grand-chose pour les protéger. Les autres et moi avons barricadés portes et fenêtres.
Pendant cette nuit de frayeur, j’ai eu très peur car c’était la première fois que je vivais en direct un cyclone. Avec mon ami, mes 2 enfants dont un bébé de2 mois à peine, on s’est enfermé dans l’endroit de la maison le plus sur pour nous : ma chambre. On y a mis ce qui nous paraissait le plus important ; c’est-à-dire de l’eau, un peu de nourriture, du lait pour le bébé, une radio avec des piles, et aussi un sac avec nos papiers et des vêtements en cas d’évacuation.
Vers 4h du matin, la pluie et le vent étaient moins fort. On a pu dormir un peu parce qu’avant ce n’était pas chose facile avec le bruit que le vent nous offrait.
A notre réveil vers 6h30 du matin, on a pu constater les dégâts. Toutes les maisons des voisins qui avaient barricadés ainsi que la mienne étaient les moins touchés. Mais en revanche, celles des autres qui n’avaient rien fait ont été très atteintes. Il y a même eu une maison avec la toiture a moitié arrachée. Le propriétaire était en larmes et totalement abattu. Certains voisins lui ont offert l’hospitalité en attendant d’être hébergé par sa famille.
Dean a été le premier cyclone que je vivais et j’ai eu la plus grande peur de ma vie. Dean a aussi montré à beaucoup de personnes ce que veulent dire les mots « entraide » et « solidarité ».
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