La sismicité de la moyenne vallée du Rhône est bien documentée du fait de la présence d’installations nucléaires le long du fleuve, notamment la centrale de Cruas à environ 15 km de l’épicentre du séisme. La région impactée par l’événement est classée en niveau 3 sur 5 selon l’aléa sismique réglementaire, ce qui en fait une zone de sismicité modérée où les événements historiques sont certes rares mais recensés dans le passé, à l’exemple des séismes de 1873 à Châteauneuf-du-Rhône et 1934 à Valaurie. Ce séisme a causé 1 blessé grave dans le Drôme (chute d’un échafaudage), 16 blessés légers par chute d’objets et près de 600 personnes évacuées dont 500 au Teil. Les services de secours ont réalisé près de 1400 interventions en Ardèche et 120 dans la Drôme.
Environ 2000 bâtiments ont fait à ce jour l’objet d’un premier diagnostic par les services de secours et les inspecteurs de l’Agence Française de génie Parasismique (AFPS). Un peu plus d’une centaine de ces bâtiments seraient inhabitables ou présenteraient un risque d’effondrement trop important pour que les occupants y demeurent.
L’intensité macrosismique a été évaluée à VII (échelle EMS-98) par le BCSF pour les communes du Teil et de Viviers en Ardèche – à VI pour de nombreuses communes environnantes dont Châteauneuf-du-Rhône, Saint-Thomé et Rochemaure. La majeure partie des dégâts semblent toutefois se concentrer au Teil. La secousse a occasionné des chutes de cheminées, de nombreuses fissures sur des murs porteurs et des effondrements partiels sur les bâtiments les plus vulnérables notamment ceux de construction traditionnelle en pierres sèches et moellons bruts. Plus largement, des fissures dans les plâtres et des chutes d’objets et meubles non fixés ont pu être observées.
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