Née d’une situation dépressionnaire sur la péninsule ibérique, une dégradation pluvio-orageuse s’est durablement installée sur le sud-ouest de la France à partir du 9 mai. Le caractère stationnaire de la dépression a engendré des cumuls exceptionnels entre le nord des Landes et le sud de la Gironde ainsi que sur les reliefs du sud-est du Tarn les 10 et 11 mai. En effet, il a plu sur ces départements l’équivalent de près de 2 mois de précipitations en moins de 36 h. Les cumuls ont localement atteint une période de retour centennale. Depuis le 10 mai au matin, 136 mm de pluie ont été mesurés à Retjons, 136 mm à Belin-Bélie, 90 mm à Mont-de-Marsan (40) et 77 mm à Bordeaux (33). Sur le bassin d’Arcachon 97 mm ont été relevé en 24 h. Il s’agit du second cumul le plus important mesuré sur 24h depuis le début des relevés pluviométriques, le record étant établi à Biganos (33) pour 141,8 mm en 1972. Dans le Tarn, des cumuls de 150-200 mm correspondant à un mois et demi de précipitations ont été mesurés entre Labastide-Rouairoux et Mazamet (81) en moins de 36 h. C’est essentiellement sur les bassins de l’Adour et de la Garonne, dans le sud de la Gironde et le nord dans les Landes, que ces précipitations exceptionnelles ont engendré des débordements de cours d’eau et des inondations de biens. En effet, dans le Tarn, l’Agout et le Tarn ont occasionné majoritairement des inondations de caves et de voiries dans les quartiers riverains des berges de ces rivières. Du fait des pluies conséquentes et de la saturation en eau des sols, certaines parcelles agricoles sont restées inondées plus de 24 h en Gironde et dans les Landes. Enfin, lors de cet épisode, on dénombre près de 25 coupures de routes au total. Sur la D651 un pont s’est effondré à la hauteur de Sore dans les Landes. Près de 50 personnes lors de cet événement ont été évacuées et l’on ne déplore aucun décès. Source CCR
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