Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, s’est rendu sur place, mardi 22 mai en fin d’après-midi, pour constater les dégâts, encore non évalués, qui ont principalement affecté les communes de Nancy, Saint-Max, Tomblaine et Essey-les-Nancy, où l’eau a atteint 1,50 m dans la rue principale.
Les inondations ont entraîné plus d’un millier d’interventions des pompiers, la fermeture de sept établissements scolaires et quelque 20 000 coupures de courant.
Le conseil général de Meurthe-et-Moselle recense des dégâts au dépôt des archives municipales de d’Essey-les-Nancy, dans trois collèges et dans deux centres médico-sociaux.
La ville de Nancy a constaté des dégâts dans une soixantaine de bâtiments municipaux, surtout au niveau des toitures des sous-sols.
La ville a par ailleurs mis en place une permanence téléphonique à destination des Nancéiens pour les informations juridiques et les éventuels besoins en relogement, tandis que la communauté urbaine centralisait les appels d’habitant souhaitant apporter une aide aux sinistrés.
Nancy, qui a connu plusieurs inondations (1947, 1982 et 1983) avant d’engager dans les années 80 un vaste programme d’aménagement de la Meurthe, a réalisé en 2009 un Document d’information communal sur les risques majeurs (Dicrim) et un plan communal de sauvegarde (PCS).
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