Avec le soutien du Ministère de l’Écologie,
du Développement Durable et de l’Énergie
Date de début
21-03-2009
Date de fin
21-03-2009
Un feu se déclare vers 5h45 sur un site d'une superficie totale d'environ 20 000 m² spécialisé dans la production de paillettes de soufre à partir de soufre liquide chaud. Le jour du sinistre, 872 tonnes de soufre solide sont stockées dont 250 t dans le hangar A où le feu se déclare. Un important nuage gazeux de dioxyde de soufre se dégage...

Un feu se déclare vers 5h45 sur un site d’une superficie totale d’environ 20 000 m² spécialisé dans la production de paillettes de soufre à partir de soufre liquide chaud. Le jour du sinistre, 872 tonnes de soufre solide sont stockées dont 250 t dans le hangar A où le feu se déclare. Un important nuage gazeux de dioxyde de soufre se dégage ; 3 personnes sont intoxiquées. Le nuage de soufre diminue la visibilité sur l’autoroute A16 et provoque un accident impliquant 9 voitures, 2 poids-lourds et 1 moto : 5 personnes sont blessées dont 1 gravement. La circulation est interrompue sur l’A16 dans les 2 sens et 2 hélicoptères effectuent une reconnaissance. La préfecture appelle 80 000 habitants de 4 communes à rester confinés. Le centre de crise du ministère de l’intérieur belge est informé. L’incendie est éteint vers 9h40 après intervention des pompiers sous équipement autonome et mise en action de 4 lances dont 1 sur échelle. A 10h30, les contrôles dans l’air ne montrent plus de présence de soufre en quantité significative et les mesures de confinement sont levées à 10h45.
L’entreprise ne disposant pas de rétention, les eaux d’extinction (environ 60 m³) s’écoulent dans le canal de BOURBOURG via un puisard et une canalisation mais aussi dans le sol au travers d’une tuyauterie d’infiltration dédiée aux eaux pluviales. Les services techniques de l’eau sont informés. D’après l’exploitant, 4 t de soufre ont brûlé. Le hangar ne disposait pas de détecteur de dioxyde de soufre et ne comportait pas d’exutoires de fumées.
L’exploitant équipe ses employés de détecteurs de SO2 et, dans l’attente de la mise en place d’une vidéosurveillance, missionne une société tiers pour surveiller le site en dehors des périodes de présence du personnel. Sur proposition de l’inspection des installations classées, le préfet prescrit par arrêté préfectoral l’installation de détecteurs de SO2 dans les hangars de stockage, le curage des égouts susceptibles de contenir du soufre et la réalisation de prélèvements de sédiments dans le canal. Deux mois après jour pour jour, un nouveau départ de feu se produit dans un autre hangar de production de soufre, il est détecté par les 28 capteurs installés suite au précédent incendie et vite maîtrisé par les pompiers alertés par la société de surveillance. L’exploitante envisage une piste criminelle à ces 2 accidents et décide de renforcer la sécurité du site dont l’étendue (2 ha) complique la surveillance.

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Textes extraits de :

Type de catastrophe

Catastrophe technologique
Incendie

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