Dans une usine chimique, une fuite de 11 kg de chlore se produit vers 9h30 lors du dépotage en phase liquide d’un wagon. La fuite dure 30 s et un nuage au sol de 50 m dérive sans cependant sortir de l’établissement. Les opérateurs ferment les vannes en coupant l’alimentation en air comprimé, puis donnent l’alerte et mettent en œuvre des rideaux d’eau.
Ces opérateurs, qui ne portent pas leur protection opératoire (ARI), seront légèrement intoxiqués et conduits à l’infirmerie.
L’accident a pour origine la rupture du joint de bride du bras de transfert lors du test d’étanchéité. Le joint est déformé à cause de l’utilisation de 2 joints de 2 mm au lieu d’un joint de 4 mm. L’opérateur qui a réalisé le serrage est en formation : le serrage à la boulonneuse n’est pas maîtrisé. Enfin, le test d’étanchéité est effectué sous atmosphère de chlore et non d’azote.
Les brides n’étant pas endommagées, le wagon peut être normalement déchargé dans l’après-midi.
A la suite de cet accident, l’exploitant prend plusieurs mesures : rappel de l’application stricte des consignes et du port des ARI, mise en cohérence des permis de travail, actualisation de la formation des opérateurs sur le serrage, utilisation exclusive de joints de 4 mm.
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