Avec le soutien du Ministère de l’Écologie,
du Développement Durable et de l’Énergie
Date de début
01-11-2003
Date de fin
31-01-2004
Le 28/11/2003, on recense 2 cas de légionellose dont les premiers symptômes remontent au début novembre. Les dates d'apparition de la pathologie, échelonnées par la suite dans le temps, font apparaître deux vagues de contamination. Le bilan est de 86 personnes contaminées âgées de 32 à 92 ans dont 18 décédées...

Le 28/11/2003, on recense 2 cas de légionellose dont les premiers symptômes remontent au début novembre. Les dates d’apparition de la pathologie, échelonnées par la suite dans le temps, font apparaître deux vagues de contamination. Le bilan est de 86 personnes contaminées âgées de 32 à 92 ans dont 18 décédées. Les cas se sont déclarés dans un rayon de plus 10 km autour de Lens. La DDASS procède à des enquêtes environnementales au domicile des malades ainsi que dans de nombreux établissements recevant du public. A la demande de la DRIRE, tous les exploitants disposant des tours aéroréfrigérantes (TAR) et situées dans la zone incriminée, prennent des mesures destinées à identifier la présence éventuelle de légionelles, à nettoyer leurs circuits. Le 15/10, l’exploitant d’une usine chimique spécialisée dans les alcools et les acides gras, réalise un prélèvement dont les résultats révèlent une concentration en légionelles de 730 000 UFC/l. Après un traitement choc aux biocides, des analyses réalisées 15 jours plus tard, donnent une concentration inférieure à 100 UFC/l. Le 20/11, de nouveaux contrôles établissent que le niveau des 600 000 UFC/l est atteint. Le 29/11, l’arrêt des TAR de l’établissement chimique est demandé au vu des résultats d’analyses. Dès le 03/12, les circuits font l’objet d’une vidange et d’un nettoyage complet. La remise en fonctionnement a lieu le 22/12. Le 02/01, un arrêté préfectoral enjoint à l’exploitant de cesser ses activités une nouvelle fois en raison de l’apparition d’une deuxième vague épidémique. Dans le même temps, le Préfet demande à la DRIRE d’étendre les investigations, recensement des TAR notamment, dans 53 communes voisines et impose l’arrêt de plusieurs installations (stations de lavages automobiles, industrie agroalimentaire, entrepôt frigorifique…) mettant en chômage technique des centaines d’ouvriers pendant plusieurs jours. Bien qu’une similitude soit notée entre les souches prélevées sur 23 des patients et celles présentes dans la TAR de l’usine pétrochimique, d’autres sources de contamination ne sont cependant pas écartées. Des teneurs élevées en légionelles dans les lagunes de cette usine imposent l’arrêt des aérateurs le 20/01. La perte de chiffre d’affaires de cet établissement s’élèverait à plusieurs millions d’euros correspondant à un arrêt de production de 14 semaines. Un arrêté préfectoral autorisant le redémarrage des tours est pris le 19/03/04, mais l’usine ne reprend pas son activité de production.

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Catastrophe sanitaire
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