De nombreuses routes sont coupées, les semis sont compromis dans toutes les zones inondables du val de Saône et de l’Ain, la Saône atteint son maximum à Lyon les 22 et 23 mars avec une crue au moins trentenaire, qui continue en s’atténuant en fin de mois dans le Rhône.
Par ailleurs, des glissements de terrain et des effondrements de roches touchent la Savoie et Haute-Savoie durant cette période. Le plus spectaculaire se produit à Féternes (Haute-Savoie), sur les contreforts alpins au dessus de Thonon et d’Evian le vendredi 16 mars, sans faire de victimes, mais occasionnant de nombreux dégâts aux habitations.
La pluviométrie de mars affiche en de nombreux points de mesure des valeurs records, qui sont le plus souvent atteintes dès le 20 du mois.
Voici un extrait des valeurs les plus remarquables des cumuls de précipitaitons du 1er au 20 mars relevés en Rhône-Alpes et Bourgogne, valeurs représentant plus de 2 fois la normale d’un mois de mars :
-Annecy (Haute-Savoie) : 261 mm,
-Chambéry (Savoie) : 214 mm,
-Ambérieu (Ain) : 210 mm,
-Louhans (Saône-et-Loire): 197 mm,
-Dijon (Côte-d’Or) : 152 mm, le record d’un mois de mars depuis 1945 (110 mm en mars 1978) est battu,
-Macon (Saône-et-Loire) : 118 mm.
Des records de précipitations sont également relevés en Franche-Comté sur le bassin du Doubs. A Besançon, le cumul des 20 premiers jours de mars 2001 est de 276 mm, le record pour un mois de mars datait de 1914 avec 210 mm.
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