Avec le soutien du Ministère de l’Écologie,
du Développement Durable et de l’Énergie
Date de début
08-08-1999
Date de fin
15-09-1999
Dans le 15ème arrondissement de Paris, le 1er/septembre, 8 cas groupés de légionellose , sont détectés, les premiers symptômes étant identifiés le 8 août. Un malade décédera. La pression des médias devient rapidement très forte...

Dans le 15ème arrondissement de Paris, le 1er/09, 8 cas groupés de légionellose , sont détectés, les premiers symptômes étant identifiés le 8 août. Un malade décédera. La pression des médias devient rapidement très forte. Les résultats de l’enquête épidémiologique diligentée dès le 1er/09 excluant l’eau chaude sanitaire, conduisent à rechercher une souche de contamination environnementale : les tours aéroréfrigérantes (TAR) sont suspectées. En parallèle de l’enquête épidémiologique, l’enquête environnementale est menée dans les lieux fréquentés par les malades sur un rayon de 500 m : 20 établissements sont recensés dans le 15ème. Les informations recueillies permettent d’identifier 6 sites à risques, l’un d’entre eux ayant été fréquenté pour raisons professionnelles par la personne décédée (travaux en terrasse). La 1ère campagne d’analyses débute le 08/09. Pour détecter la présence éventuelle de légionelles, des prélèvements sont réalisés sur les 20 TAR concernées: 4 des 6 sites présentent au moins une tour contaminée. On trouve des souches identiques à celles des malades sur 1 site de 8 TAR pour 4 circuits de refroidissement. Deux de ses TAR présentent un taux de légionelles compris entre 1 000 et 100 000 UFC/l. L’enquête révélera que le système de déconcentration des tours était en panne fin juillet : un effet de concentration est probable et les installations sont vétustes (bras morts, entartrage). Après un audit de l’installation, l’exploitant effectue de nombreux aménagements (suppression bras morts…). Un arrêté préfectoral pris le 15/09 demande que les TAR ‘à risques’ soient vidangées, nettoyées et désinfectées. Un traitement biocide préventif, ainsi qu’un suivi des consommations d’eau et des paramètres physico-chimiques sont mis en place. L’Inspection lance une campagne d’inspection des installations classées situées dans le périmètre de la contamination. Cet événement montre que la formation/information des exploitants est quasi inexistante et que le passif à gérer au niveau des TAR est lourd (conception des circuits, entartrage, prises d’air, procédures aléatoires de traitement des eaux, accès difficile aux TAR). L’audit est indispensable dans certains cas, une visite détaillée des installations à risques est nécessaire. Un livret d’entretien doit être établi permettant la traçabilité des défaillances des installations et des actions entreprises par l’exploitant.

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Type de catastrophe

Catastrophe sanitaire
Épidémie

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