Le pétrole, réchauffé à 40-45°C pour faciliter le pompage au déchargement, s’échappe en grande partie des citernes. Le plan Polmar est déclenché. De vastes nappes de pétrole affectent le rivage de l’Ile de Sein avant d’atteindre les côtes bretonnes, menaçant la faune (poissons, mollusques et crustacés) locale.
Sur la côte, les militaires récupérent 1 000 t de Boscan mélangé à 7 000 t de résidus divers, à l’aide de seaux et de pelles.
En mer, les responsables Polmar tentent dans un premier temps de colmater les brèches de l’épave (gisant par 107 m de fond) par coulage de béton. Puis, sous la pression des pêcheurs locaux et des professionnels du tourisme, le gouvernement décide en février 1977 de pomper les 2 500 t de brut restant dans les citernes. La méthode, mise au point par l’Institut Français du Pétrole, consiste à entraîner le pétrole par de l’eau de mer chauffée à 80°C. L’opération, menée par le Pétrel, navire français de forage à positionnement dynamique, commence en mai et s’achève fin août 1977. Le brut récupéré en mer est brûlé à l’aide d’une torchère.
25 des 32 membres d’équipage ont perdu la vie dans cet accident, ainsi que 2 plongeurs, durant les opérations de pompage et un soldat chargé du nettoyage du littoral, enlevé par une lame.
Sources: Cedre
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