Avec le soutien du Ministère de l’Écologie,
du Développement Durable et de l’Énergie
Date de début
01-01-1924
Date de fin
31-01-1924
Un automne 1923 trés pluvieux et de fortes précipitations en fin d'année provoquent une importante crue de la Seine en janvier 1924.

Après la crue de janvier 1910, celle de janvier 1924 arrive au 2ème rang depuis le début du 20ème siècle.

Le niveau maximum de la Seine à la station de Paris-Austerlitz atteint 7,30 m le 10 janvier (contre 8,68 m le 28 janvier 1910).

Aux pluies abondantes de l’automne viennent se rajouter celles d’un épisode pluvieux très intense au cours des derniers jours de l’année.

Sur la période de septembre à janvier, la pluviométrie s’échelonne de 500 à 750 mm sur les bassins amont de la Marne, de l’Aube et de la Seine, et de 500 à 1000 mm sur l’amont du bassin de l’Yonne. Elle atteint encore 400 à 550 mm de la Puisaye au Gâtinais et à la Brie.

C’est ainsi un excédent de 25 à 50 % par rapport à la normale qui affecte la zone.

Octobre affiche déjà une pluviométrie remarquable, avec 120 à 400 mm sur l’ensemble du bassin en amont de Paris. La lame d’eau dépasse 200 mm sur les bassins amont de la Marne et de l’Aube, ainsi que sur le sud de la Brie, et 300 mm sur le relief du Morvan.

Ces quantités représentent de 2 à 3 fois les valeurs normales de ce mois. Deux épisodes pluvieux se distinguent particulièrement, du 1er au 8, octobre puis du 20 au 25, avec des cumuls de l’ordre de 70 à plus de 100 mm sur les départements de la bordure est. Le poste de Montsauche, dans la Nièvre recueille même 193.6 mm du 1er au 10.

Après un répit relatif en novembre, les précipitations se renforcent à nouveau fortement en décembre. Le cumul mensuel varie suivant les régions de 100 à 400 mm, les plus fortes valeurs étant à nouveau observées sur le Morvan (200 à 400 mm), et le plateau de Langres (150 à 200 mm). L’ouest du bassin n’est pas épargné, puisque la pluviométrie mensuelle y avoisine le double de la normale, comme sur les régions les plus arrosées de la bordure sud-est.

Caractère aggravant, ces précipitations abondantes se concentrent plus particulièrement sur la période du 19 au 31 décembre, cet épisode se poursuivant sur les 3 premiers jours de janvier.

La partie amont des bassins alimentant la Seine reçoit généralement 100 à 200 mm d’eau durant cette dernière période, qui tombent sur un sol déjà saturé. Par effet orographique les sommets du Morvan voient même se déverser plus de 300 mm (292.7 mm à Montsauche, dans la Nièvre, dont 235.0 mm du 22 au 28 décembre). Les débordements de cours d’eau se généralisent rapidement, et se propagent peu à peu vers l’aval du bassin.

Le niveau de l’eau atteint ainsi son maximum à Paris le 10 janvier.
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