La crue de 1896 est inférieure à celles de 1910, 1882 et 1852 mais elle reste exceptionnelle dans la vallée du Doubs. Le 9 mars vers 13 h, le niveau de la rivière s’accroît de 25 cm en une heure. La pluie continue fait poursuivre cette montée dans la nuit. Il atteint 1.75 m à Pontarlier (contre 2.10 m en 1882). Le pic est atteint à Besançon le 11 mars avec une cote de 7.97 m. La Loue connaît en revanche une crue plus importante qu’en 1882.
Toute la région est sinistrée : établissements publics, infrastructures, biens particuliers, entreprises, etc. Sur la commune de Doubs, l’eau arrive en torrents dans le village, cause des dégâts importants aux usines et oblige à des évacuations. Même scénario à Montbenoit, où les communications sont interrompues suite à la destruction du pont de planche. A Maisons-du-Bois, la voie ferrée est coupée. On relève 30 à 40 cm d’eau dans certaines habitations de Dompierre et le village est traversé par un ruisseau. A Belfort, un jeune homme de 16 ans, venu observer la crue, meurt noyé. A Besançon, la place Labourée est sous les eaux, le pont de Bregille risque d’être emporté par les bois à la dérive et l’hôpital Saint Jacques est envahi. Même désastre dans le Jura où la levée du chemin de fer est emportée à Chaussin. Port-Lesney est isolé plusieurs jours durant, interrompant l’activité des fruitières. La vallée de la Loue est sinistrée : villages, usines et entreprises (chômage), infrastructures, maisons particulières.
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