A Bourg-en-Bresse, le 3 octobre 1935, il est tombé 138 mm, nettement plus que la pluie centennale. Le niveau de la Reyssouze à Saint-Julien atteint 2.55 m (pour 2.46 m en février 1904).
Les eaux de la Seille atteignent 4.10 m au pont Cassin à Louhans, pour une période de retour évaluée à plus de 100 ans. A titre de comparaison, la rivière atteint 3.50 m et 90 m³/s en octobre 1999. Situé au confluent de trois rivières (Vallière, Solnan, Seille), le bourg est complètement cerné par leurs eaux à partir du 4 octobre au soir. Aucune perte humaine n’est cependant à déplorer, mais les dégâts matériels sont considérables (infrastructures, réseaux, habitations particulières, commerces, etc.).
Au total, la crue est nettement moins forte sur la Saône que sur la Seille et reste en deçà du cataclysme de 1840.
A noter que ce type de remontée orageuse méditerranéenne est fréquent sur la partie ouest du département de l’Ain (tributaire de la Saône). Il provoque des débordements de rivières de plaine (Reyssouze, Veyle, Chalaronne) et des ruissellements de boue qui engendrent des sinistres importants au regard de la brièveté de l’événement, par la combinaison de pluies intenses, de sols agricoles nus (culture de maïs par exemple) et dépourvus de haies brise-flux, et d’urbanisation sur et en pied de pente.
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