Le 7 janvier, deux individus armés pénètrent dans les locaux du siège du journal “Charlie Hebdo” à Paris. Une fusillade a lieu, on dénombre douze morts et onze blessés, notamment d’illustres dessinateurs français travaillant pour ce périodique.
Les tueurs vont être recherchés activement pendant que des mesures de sécurité (vigipirate attentat) sont mise en place pour assurer la sûreté de l’ordre public.
Les frères Kouachi sont finalement abattus deux jours plus tard par le GIGN après s’être retranchés à Dammartin-en-Goële au nord de Paris. L’attentat est alors revendiqué par Al-Qaïda dans la péninsule Arabique (AQPA).
Le 8 janvier 2015, Amedy Coulibaly, un citoyen français proche des frères Kouachi, tue par balle une policière municipale et blesse grièvement une autre personne à Montrouge. Le lendemain, il prend en otage les clients d’un supermarché cacher à la porte de Vincennes à Paris. Il tue quatre otages juifs avant d’être abattu lors d’un assaut du RAID et de la BRI. Il affirmait agir au nom de l’organisation djihadiste de l’État islamique2.
Le retentissement de ces événements est considérable, aussi bien en France qu’à l’étranger : plusieurs millions d’anonymes et plusieurs chefs d’État et de gouvernements défilent lors de manifestations organisées le dimanche 11 janvier 2015 qui rassemblent plus de 1,5 millions de personnes à Paris et plus de 3,7 millions sur tout le territoire français.
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