Avec le soutien du Ministère de l’Écologie,
du Développement Durable et de l’Énergie
Date de début
12-07-2013
Date de fin
12-07-2013
Six morts et 62 blessés : tel est le bilan du déraillement d’un train en gare de Brétigny-sur-Orge, dans l’Essonne, le 12 juillet 2013. La défaillance d’une éclisse, une pièce métallique servant à fixer deux rails dans l’aiguillage, serait à l’origine de l’accident. Trois enquêtes ont été lancées pour déterminer avec certitude les causes du drame. La sécurité du réseau ferroviaire français est pointée du doigt et sa modernisation plus que jamais une priorité.

Le 12 juillet 2013, à 17h14, le train Intercités 3657 au départ de Paris Austerlitz et à destination de Limoges déraille en gare de Brétigny-sur-Orge, dans l’Essonne, sur le tracé de la ligne C du RER. Le train transportait 385 passagers à son bord. Le bilan est de six morts et 62 blessés. L’accident est spectaculaire : quatre voitures sont déchiquetées, une couchée, trois autres en travers de la voie. « Il y a deux voitures, les voitures 3 et 4 du train (…) qui ont déraillé et le train ensuite a connu, pour ce qui concerne les quatre autres voitures, un déraillement également », explique le président de la SNCF, Guillaume Pepy, arrivé rapidement sur les lieux et visiblement ému.

Les secours sont vite mobilisés pour secourir les victimes et sortir celles encore coincées dans les décombres. Au total, 500 secouristes et 300 agents de la SNCF sont envoyés sur les lieux. Un numéro vert et des cellules de soutien psychologique sont mises en place. Le trafic ferroviaire est dans un premier temps totalement interrompu au départ et à l’arrivée de la gare d’Austerlitz, ainsi que sur la ligne du RER C au sud de Savigny. Durant le week-end, une grue télescopique de 700 tonnes sera acheminée de Belgique sur le parvis de la gare de Brétigny pour procéder au levage du train qui a déraillé.
[…] Après l’accident de Brétigny, les responsables politiques se mobilisent rapidement. Le préfet de l’Essonne, Michel Fuzeau, est le premier à se rendre sur les lieux, suivi du président de la République, François Hollande, puis du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, revenu en urgence de Roumanie, accompagné du ministre délégué aux Transports, Frédéric Cuvillier et de la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine. Arrivé sur place à 20 heures, le chef de l’Etat dit « sa solidarité aux familles », salue « la mobilisation des services de secours », et annonce l’ouverture de trois enquêtes pour déterminer les causes du drame –l’une par la SNCF, l’une par le Bureau enquête accidents (BEA) du ministère des Transports, et enfin l’enquête judiciaire. Le maire PS de Brétigny, Bernard Decaux, évoque de son côté « un spectacle apocalyptique ». (1)

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