La préfecture maritime de Brest fait immédiatement appareiller le BSAD Alcyon avec une équipe d’intervention et du matériel antipollution. Un officier de la CEPPOL est dépêché sur place. Quatre experts du Cedre sont envoyés sur zone pour participer aux reconnaissances et conseiller dans les opérations de lutte.
Les analyses réalisées sur un échantillon du fioul au laboratoire du Cedre confirment qu’il s’agit d’un produit lourd (densité : 0,993) et visqueux (viscosité : 27 200 cSt à 10°C).
Les reconnaissances aériennes, fluviales et terrestres menées par la Gendarmerie, les Sapeurs-Pompiers, l’ITOPF et le Cedre permettent de localiser les zones impactées lors de la dérive du fioul déversé dans l’estuaire et d’identifier les sites à nettoyer en priorité. Deux barrages échouables sont mis en œuvre par le FOST (Fast Oil Spill Team) au niveau du bras de la Taillée (rive nord) et de la Percée du Carnet (rive sud) ; un barrage flottant est déployé par le Service Maritime et de Navigation (SMN) au niveau de l’étier du Pouliguen.
Les chantiers de nettoyage débutent en fin de semaine au niveau des enrochements bordant la raffinerie de Donges et en début de la semaine du 9 janvier au niveau des roselières et prairies pâturées de la rive sud (entre les feux de la Ramée et du Gabon). Une équipe mobile est chargée de procéder au ramassage grossier puis au nettoyage fin des plages et cales souillées par le pétrole. Les enrochements de la rive nord de l’estuaire ont fait l’objet d’un nettoyage manuel (ramassage des accumulations et des débris végétaux échoués). Un nettoyage haute pression associé à du flushing y débute la semaine du 16 janvier.
source Cedre
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