Une explosion, suivie d’un feu, se produit dans un dépôt pétrolier lors du dégazage d’un réservoir de 5 000 m³, de type toit fixe avec écran flottant, affecté au stockage de super sans plomb 98. L’accident a lieu alors que 2 intervenants d’une entreprise de sous-traitance sont encore à l’intérieur de la capacité ; les 2 ouvriers, dont un est gravement brûlé, seront hospitalisés. Le Plan d’Opération Interne de l’établissement est déclenché. Les pompiers maîtrisent le sinistre à l’aide d’un canon et 2 lances à mousse en 2 h. La circulation sur la route nationale proche est interrompue quelques minutes. Le bac impliqué est fortement endommagé. Le coût des dommages se monte à 1M d’euros pour les dégâts matériels auquel s’ajoute 0,2 M d’euros pour les mise en sécurité et démantèlement et 0,6 M d’euros pour les pertes d’exploitation. L’activité du dépôt sera effectivement interrompue pendant 2 mois. La gendarmerie effectue une enquête pour déterminer l’origine et les circonstances exactes de l’accident. La DRIRE propose au préfet un arrêté d’urgence imposant à l’exploitant une étude visant à : déterminer les circonstances de l’accident et les mesures à prendre pour éviter son renouvellement, s’assurer que l’installation sinistrée est en sécurité permanente et que les installations voisines sont en mesure de fonctionner en toute sécurité, et ceci avant leur redémarrage. L’exploitant a aussi pris les mesures suivantes : modification de la procédure d’intervention dans les bacs, rappel des principes d’intervention aux entreprises extérieures travaillant dans l’établissement.
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