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du Développement Durable et de l’Énergie
Date de début
19-04-2000
Date de fin
19-04-2000
Attentat à Quévert contre un McDonald's, attribué à des indépendantistes bretons: 1 mort

Le McDonald’s de Quévert, situé à la périphérie de Dinan, a été la cible d’un attentat à la bombe. L’engin a causé la mort d’une jeune employée de 28 ans, Laurence Turbec, domiciliée à Trélivan. L’attentat n’a pas été revendiqué. S’il portait toutefois la signature autonomiste, ce type d’action aurait tué pour la première fois en Bretagne.

Il est tout juste 10 h. Le restaurant McDonald’s de Quévert, situé sur le parking du centre commercial Le Chêne, à la périphérie de Dinan, a ouvert ses portes voici une demi-heure. Cinq clients, trois adolescents et deux adultes, prennent leur petit déjeuner tandis que deux employés, arrivés à 7 h pour préparer l’ouverture, s’affairent à l’intérieur. Le premier travaille dans la salle du restaurant.

La seconde employée, Laurence Turbec, manager chef d’équipe, se trouve à proximité, sas d’accès situé à l’arrière droit du McDo. C’est là, à l’extérieur du restaurant, que l’explosion retentit vers 10 h 10. La déflagration sera entendue par un automobiliste, occupé à faire le plein de son véhicule à la station-service de la grande surface Stoc.

Les responsables du magasin entendent eux-aussi la déflagration et se rendent sur les lieux avant d’alerter les pompiers et la gendarmerie de Dinan. Les clients présents dans le restaurant et le premier employé, non blessés, se sont déjà regroupés et s’aperçoivent alors de l’absence de Laurence Turbec. Le corps de la victime sera retrouvé dans un buisson par une jeune femme pompier de Dinan.

Attentat confirmé
Très rapidement, une cellule de crise, composée de trois psychologues et deux infirmières, est mise en place afin de soutenir les employés, les clients, la famille et les amis de la victime. Le périmètre du McDonald’s est immédiatement bouclé et la circulation déviée.

A 13 h, le ministère de l’Intérieur confirme la thèse de l’attentat. Dès 11 h, les employés de Gaz de France avaient pour leur part affirmé que l’explosion ne pouvait être due au gaz. Les policiers du SRPJ (service régional de la police judiciaire) de Rennes, saisis de l’enquête, sont sur place ainsi que le procureur du tribunal de grande instance de Dinan, Christine Le Crom. Rapidement, les enquêteurs s’installent dans les bureaux de la direction du Stoc et recueillent les premiers témoignages…
(sources le Télégraphe)

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