Un train composé de 22 wagons déraille : 9 citernes de 80 m³ chacunes remplies d’essence sans plomb se renversent, s’enflamment et explosent à proximité du village de Chavanay. L’essence en feu incendie des habitations proches et se répand dans les égouts. Dans la zone sinistrée qui s’étend sur 1 km et 400 m de large, 8 habitations, 2 garages et 30 voitures sont détruits, 5 maisons sont endommagées ; 34 personnes évacuées sont à reloger. Les 180 pompiers réussissent à maîtriser l’incendie à 6h30. 250 à 300 m³ d’essence s’infiltrent dans le sol et polluent une surface de 2 ha de terrain. Les puits agricoles voisins sont fermés et les pompages d’eau limités. La consommation de fruits et légumes est interdite dans un périmètre de 12,5 ha. La circulation ferroviaire est arrêtée durant une semaine.
Le coût global de cet accident, supporté par la société de transport ferroviaire, est voisin de 50 millions de francs (1991). Lors ce sinistre, le procédé de dépollution utilisé: l’extraction sous vide montre son efficacité et elle sera utilisée pour un autre accident ferroviaire à La Voulte-sur-Rhône en 1993 (ARIA n°4225).
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