Le 3 octobre 1988, en à peine huit heures, un orage en V (système convectif de méso-échelle), déverse plus de 400 mm sur les hauts de Nîmes. On relève 420 mm au Mas-de-Ponge, 310 mm sur l’avenue Kennedy et 266 mm à Nîmes-Courbessac. La période de retour de l’événement est supérieure à cent ans. Tous les cadereaux et résurgences entrent en crue simultanément et viennent submerger la ville en contrebas. En quelques minutes, les rues sont transformées en torrents furieux avec des vitesses d’écoulement souvent supérieures à 4 m/s (cause première des pertes humaines et matérielles) pour des hauteurs comprises entre 0.5 et 2 m, jusqu’à 3.35 m au carrefour des rues Vincent Faîta et Sully. La partie urbaine de Nîmes voit transiter plus de 14 millions de m³ d’eau.
Le bilan est très lourd. Neuf personnes perdent la vie sans compter deux victimes d’un accident d’hélicoptère.
Les dégâts matériels sont exceptionnels : 2 000 logements et 6 000 voitures sont sinistrés, 90 km de réseaux d’eau détruits et 15 km de voirie endommagés. Le coût total des pertes est évalué à 620 millions d’euros.
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