Après le sauvetage des vies humaines et l’extinction de l’incendie, les opérations de lutte contre la pollution, relativement faible, s’organisent. La première estimation de la pollution est de près de 30 kilomètres de berges touchées au niveau du fleuve de Caudebec. Des irisations et des traînées discontinues plus épaisses de polluants circulent parallèlement à la berge. Le volume d’huile libre qui flotte en surface est évalué entre 15 et 20 tonnes.
Cette pollution morcelée rend donc difficile le traitement car nécessiterait des quantités prohibitives de produits dispersants. D’autant que l’absence d’agitation du plan d’eau et sa faible salinité mettent en doute l’efficacité de la dispersion potentielle. Les risques seraient alors d’étaler la pollution et d’augmenter un risque d’impact sur les rives.
Aucune protection rapprochée n’est envisageable sur l’épave pour différentes raisons : fioul qui s’échappe de l’épave et qui réapparaît en surface parfois jusqu’à 100 mètres du point de fuite, vitesse du courant…
Un chantier mobile de récupération est mis en place sur la Seine. La technique utilisée a été validée au cours de l’expérimentation antérieure Polseine2.
Une barge provenant du Centre Polmar du Havre, fonctionne 24h/24, équipée d’un barrage récupérateur déployé à l’aide d’un panneau divergent. Un second modèle, du Centre de Dunkerque, le relaiera par la suite.
Le chantier fixe de Pont-Jérome, composé d’un plus petit barrage et de moyens de pompage installés sur les quais s’avère très efficace. Pour les berges, les opérations de nettoyage commencent lorsque la totalité des soutes est pompée.
Les restes du Vitoria sont emmenés à la casse en septembre 1987.
Sources: Cedre
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