Les pluies se sont produites en amont de Saint-Pée-sur-Nivelle (Pyrénées-Atlantiques) dans la nuit du 25 au 26 et la journée suivante.
Les valeurs d’Espelette et Souraïde, communiquées par le professeur G. Viers, montrent l’intensité remarquable des précipitations :
L’hydrogramme à Saint-Pée-sur-Nivelle se caractérise par une montée des eaux d’une rapidité rarement observée. Cette montée de 1,10 m à 7,67 m a eu lieu en 4 heures le 26 août de 06 h 00 à 10 h 00. Le débit de pointe de crue est évalué à 360 m3/s pour un bassin versant de 138 km2.
Les dégâts aux berges sont estimés en 1983 à 2.500.000 F et à 24.450.000 F pour les voiries (Source : Service Hydrologique Centralisateur de Toulouse – Février 1984).
Le 27 août : de nouveau le déluge.
Tout le Pays Basque est touché, tant français qu’espagnol, provoquant des inondations et des coulées de boue, endommageant routes, ponts, voies ferrées, réseaux téléphoniques et électriques.
A Bilbao, la région la plus touchée, le Nervion a déferlé sur la vieille ville montant jusqu’au 1er étage des maisons en quelques heures, au total 36 morts, 1 200 communes ravagées.
Du côté français le sinistre moins violent a cependant fait 6 morts le 26, tous emportés par les flots.
Des trombes d’eau isolées se produiront aussi dans le Médoc les 27 et 28 août (153 mm à Lesparre dont 50 mm le 27 et 103 mm le 28 estimés à partir d’un rapport des pompiers tenant le poste, le pluviomètre ayant débordé) et le sud des Landes (205 mm à Saint-Martin-de-Hinx).
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