“Quelques chiffres permettent de situer l’ampleur du phénomène, qui, de mémoire de Montpelliérains est tout à fait exceptionnel.
Entre 9 heures du matin, jeudi, et hier 17 heures, il s’est abattu 165 mm d’eau sur Montpellier et ses environs. Cela porte la pluviométrie depuis le début du mois d’octobre à 435 mm, alors que la moyenne du mois n’est habituellement que de 109mm. C’est surtout en ville que les choses ont été le plus préoccupantes. Avec 2000, alertes les pompiers de Montpellier ont passé la journée d’hier à intervenir dans tous les quartiers….”.
“Les étrangers croient toujours qu’on “galèje” dans le Midi quand on essaie d’expliquer : “Chez nous il ne pleut pas souvent, mais quand le tonnerre gronde, il arrive qu’on sorte les barques pour traverser la rue. Une sécheresse accentuée de février à septembre et puis crac, “deux bonnes coupées”, et “peuchère”, même le train qui ne peut plus passer. Comment survient pareil phénomène ? Ces pluies diluviennes nous viennent par vent fort de SudOuest. Les nuages butant sur les contreforts des Cévennes sont aspirés par des courants ascendants et au contact de couches plus fraîches, des précipitations intenses se déversent. Mais pourquoi plus précisément sur le bassin de Montpellier ? Parce que les secteurs de la plaine allant du Vidourle à l’Hérault forment au pied de l’Aigoual et du Carroux une cuvette où viennent s’amonceler les masses humides poussées par les vents du sudOuest et ou, par phénomène de rejet depuis la barrière Cévenole, les courants sont refoulés dans un entonnoir. D’où le caractère à la fois extrêmement violent et extrêmement concentré de ces précipitations”. (Midi Libre “Région” du 27 octobre 1979).
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Textes extraits de :
Type de catastrophe
Liste des témoignages
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Pluie intense sur Montpellier
MAYANE | 25/10/1979D'après l'édition de Midi Libre "Région" du 27 octobre 1979