Le 24 janvier 1976, le pétrolier libérien Olympic Bravery, naviguant à lège (à vide), venant de Brest à destination de Forsund (Norvège) où il doit être désarmé faute d’affrètement, subit une série de pannes de moteur. Le navire dérive vers Ouessant, mouille une ancre mais celle-ci se casse et le pétrolier s’échoue avant l’arrivée du remorqueur qui ne parviendra pas à le déséchouer. Le 12 mars, l’armateur conclut un accord pour le pompage des soutes et le renflouement du navire, mais le mauvais temps provoque dès le lendemain une détérioration du navire avec une augmentation du nombre d’entrées d’eau.
A la suite d’un fort coup de vent, le 13 mars, l’Olympic Bravery se brise, déversant environ 1 200 t de fioul de ses soutes. Du dispersant est épandu en mer alors que les côtes ouessantines sont polluées sur 4 km. L’armée intervient et nettoie le littoral souillé avec des pelles et des seaux. A partir du 2 mai, le fioul de propulsion restant (400 t) est réchauffé et récupéré par pompage. L’épave, vendue à la casse pour un franc symbolique, sera finalement laissée aux éléments.
Les quatre hommes d’équipage d’un hélicoptère de l’aéronavale perdirent la vie lors d’un vol de reconnaissance de la pollution.
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