Le Lez sortant de son lit provoqué des dégâts catastrophiques sur environ une vingtaine de communes. A Montpellier, le Pont Juvénal est coupé par les eaux. Heureusement la “Glacière” et les bidonvilles des bords du Lez étaient vides à cette heure là. Etant donné l’heure et la rapidité de la crue, il y aurait eu des pertes humaines. Une épaisse couche de boue recouvrait l’avenue de la Pompignane, le stade Richter et ses alentours (70 centimètres d’eau au rez de chaussée des maisons du quartier de la Pompignane). Il y a eu pour 13 millions de dégâts.
Monsieur Georges FRECHE, député et Monsieur GIRET, maire de Palavas sont allés sur les lieux de la catastrophe. Ont été particulièrement touchés : Montferrier, Castelnau, quartier du Lido, carrefour de la Pompignane, quartier du stade Richter, route de Carnon et quartier de la Cereirede et Filies à Lattes.
Après les graves inondations qui ont dévasté plusieurs secteurs de l’Hérault dans la nuit de jeudi à vendredi, le préfet, Monsieur Marcel Blanc a décidé de déclarer sinistrées 16 communes du département dont 10 dans l’arrondissement de Montpellier : Palavas, Lattes, Montpellier, Castelnau le Lez, Clapiers…. Suit le rapport du budget du département présenté par Monsieur Gérard Saumade :
Extrait: “Dans ces conditions, prétendre maîtriser les crues en normalisant et focardant le lit du Lez en aval de Montpellier et la mer relève d’une grave méconnaissance du pays. Avec des précipitations de l’ordre de 200 mm intervenant en quelques heures sur ce bassin versant, c’est une masse d’eau qui se précipite sur un micro fleuve dont l’usage le plus courant est d’être collecteur principal de Montpellier” (Midi Libre le mardi 28 septembre 1976).
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Textes extraits de :
Type de catastrophe
Liste des témoignages
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Dégâts catastrophiques sur Montpellier
MAYANE | 23/09/1976D'après la gazette de Montferrier-sur-Lez
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