Le 1er novembre 1970, voilà tout juste quarante ans, 146 personnes ont péri, prises au piège dans l’incendie du dancing le « 5-7″. Le drame, qui a endeuillé la petite commune iséroise de Saint-Laurent-du-Pont, a provoqué un véritable choc. Les victimes étaient pour la plupart des jeunes âgés de 15 à 25 ans.
Rappel de la catastrophe – Ouvert au printemps 1970, le 5-7 était un dancing en vogue et très fréquenté. Le samedi, on venait de loin pour se déhancher dans ce hangar aménagé, aux décors en polystyrène. Lorsque l’incendie a éclaté, les danseurs ont tenté de fuir par l’entrée, mais la panique les a empêché de faire fonctionner les tourniquets, qui sont restés bloqués. Quant aux issues de secours, elles avaient été verrouillées par crainte des resquilleurs. Lorsque quelques jeunes sont parvenus à enfoncer l’une d’elle, un appel d’air a provoqué l’embrasement de la discothèque.
Les experts ne sont jamais réellement parvenus à déterminer l’origine précise du sinistre. Les causes de l’incendie étaient nombreuses : système de chauffage était précaire, le polyuréthane utilisé pour les décors avait favorisé la propagation de l’incendie et dégagé des gaz extrêmement toxiques. Enfin, les danseurs portaient en grande majorité des vêtements synthétiques.
En 1972, un procès a lieu. Sur le banc des accusés, le maire de Saint-Laurent-du-Pont, le gérant rescapé (les deux autres ayant péri dans l’incendie) et les installateurs du système de chauffage de la discothèque. Ils étaient poursuivis pour blessures et homicides involontaires. Tous furent condamnés à des peines de prison assortis de sursis.
Sources: incendie-securite.fr
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