A 08h10 en ce 24 janvier 1966, le Kangchenjunga, un Boeing 707-437 immatriculé VT-DMN vole à 6200 mètres d’altitude en provenance de Beyrouth et commence sa descente vers Genève-Cointrin, sa seconde escale.
Soudain, les contrôleurs aériens perdent brutalement la position radar du Boeing indien. Très rapidement, un important dispositif de secours est mis en place. En seize ans, les moyens de sauvetage en montagne ont bien évolué. Les autorités compétentes de la protection civile sont équipés d’hélicoptères » Alouette » particulièrement bien adaptés au vol stationnaire en haute montagne. Prévenus par la tour de contrôle de Genève—Cointrin que le Boeing 707 n’est pas arrivé et n’arrivera plus nulle part, les autorités déclenchent les vols de reconnaissances malgré une météo difficile.
A Chamonix, les guides et les sauveteurs du PGHM sont sous le choc, se souvenant de la tragédie du Malabar Princess et du tribu payé par la Compagnie des Guides. Comble du destin, c’est le guide chamoniard Georges Payot, fils aîné de René Payot, ce dernier mort pendant la tentative de sauvetage du précédent crash d’Air India, qui dirige les opérations de recherche par une température de —25° et sous un vent glacé qui souffle à plus de 80 kilomètres heure.
Dans la zone de la collision entre l’avion et l’arête terminale du Mont-Blanc, c’est un spectacle de cauchemar qui s’offre aux sauveteurs.
Dans ses soutes éventrées, au milieu des débris disloqués sur plus de 500 mètres, les sauveteurs retrouvent des cadavres de singes destinés à des laboratoires, mais des 117 passagers et membres d’équipage, il ne subsiste plus rien de vivant. Malheureusement, la violence de l’impact de l’avion avec la montagne à été tel qu’aucun passager ni membre d’équipage n’a pu survivre.
Comme lors du crash précédent, aucune enquête officielle ne pourra expliquer de façon formelle les circonstances et très rapidement des rumeurs se mettent à courir.
Galerie des photos associées
Aucune image jointe
Vidéos :
Textes extraits de :
Ressources
Type de catastrophe
Liste des témoignages
Aucun témoignage