Avec le soutien du Ministère de l’Écologie,
du Développement Durable et de l’Énergie
Date de début
02-03-1930
Date de fin
03-03-1930
Débordements du Tarn à Montauban et Moissac (82), > 200 morts, débit de 6000 m3/s, 6 à 7 m de submersion en ville, ...

De fortes pluies, débutant le 28 février pour ne s’arrêter que vers midi le 3 mars et coïncidant avec la fonte d’un manteau neigeux important, provoquèrent une crue historique des cours d’eau du sud-ouest de la France.
Sud-Ouest ravagé par les inondations

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Mars 1930
Le Sud-Ouest ravagé par les inondations

Garonne, Tarn et leurs affluents connaissent des niveaux historiques et causent inondations catastrophiques avec plusieurs centaines de victimes.

De fortes pluies, débutant le 28 février pour ne s’arrêter que vers midi le 3 mars et coïncidant avec la fonte d’un manteau neigeux important, provoquèrent une crue historique des cours d’eau du sud-ouest de la France.

Cet événement a provoqué plus de 200 victimes. Source: “Les événements naturels dommageables en France et dans le monde en 2007”, pages 32 à 41.

L’Agout, le Tarn et leurs affluents furent les principaux responsables de la catastrophe, ils détruisirent 3 000 maisons et 9 grands ponts.

A Saint-Sulpice-La-Pointe dans le Tarn, la crue a atteint 21m50, record européen de hauteur de crue, emportant le tablier du pont suspendu sur l’Agout.

A Rabastens, la crue du Tarn atteignît 18 mètres. Dans la nuit du 3 au 4 mars 1930, des milliers de personnes dans les campagnes et dans les villes se réfugièrent sur les toits de leurs maisons inondées.

La Garonne, recevant en aval le formidable afflux d’eau drainé par le Tarn, sortit de son lit et se déversa sur la plaine tout au long de son cours jusqu’à Bordeaux.

Au bord du Tarn, à Moissac, la crue fit 120 victimes, à Montauban la montée des eaux atteignit 17 mètres en 24 heures et la ville fut submergée par 6 mètres d’eau.

A lire sur cet événement, le livre du célèbre hydrologue Maurice Pardé : “Les inondations de mars 1930 dans le sud et le sud-ouest de la France”, publié en 1930 par l’Institut de géographie de la faculté des lettres de Toulouse.

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