Le 14 juin 1827, entre 18h et 20h, un violent orage génère d’intenses précipitations sur la montagne des Souliers dominant le territoire de Goncelin. Un décrochement (glissement de terrain ou éboulement) dans le ravin de Sollières amorce alors un phénomène de lave torrentielle d’environ 50 000 m³. Sa période de retour est estimée supérieure à cent ans.
Rochers et arbres sont entraînés vers le bourg de Goncelin installé en contrebas sur le cône de déjection du torrent : 47 maisons sont emportées et 94 autres sont dégradées.
Le lit du torrent est comblé sur 20 pieds de hauteur (plus de 6 m). En certains endroits, les matériaux atteignent le premier étage des maisons. La route est endommagée et toute communication est interrompue. « Les récoltes sont dévastées, les terres couvertes de décombres et de pierres ». Plus de 100 têtes de bétail périssent ensevelies. Outre Goncelin, d’autres communes sont partiellement touchées par les intempéries : St-Pierre-d’Allevard (deux moulins emportés), Le Cheylas, Moretel-de-Mailles.
On dénombre au total 27 morts et entre 50 à 60 personnes disparues. Le torrent connaît un nouvel épisode torrentiel le 22 décembre 1827. Bien que de moindre intensité, l’encombrement du lit le fait de nouveau déborder dans la rue principale. Les maisons sont envahies de matériaux et de vase, les stocks perdus. Une personne est emportée par les flots.
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