” Cette crue est un phénomène beaucoup plus ponctuel, qui semble avoir affecté essentiellement le rebord septentrional des massifs du Canigou et de la Carança. Si la Rivière de Mantet, la Rotja et le Cady ont débordé, la Têt inférieure n’a enregistré qu’une crue assez minime. Quelques jours plus tôt, sans qu’il soit nécessaire d’invoquer une relation de cause à effet, de très abondantes chutes de neige affectaient le Capcir et le haut Conflent, au pont d’ouvrir à la douzaine de communauté sinistrées le droit à une indemnisation pour perte totale de récolte.” 1
“En 1777, on éprouva à Perpignan, dans la nuit du 1er au 2 juillet, une inondation causée par la Tet : ” Les eaux ont percé les digues qui les contenaient, dit une lettre de cette ville1, et c’est avec des travaux infinis qu’on a préservé les terres précieuses appelées Salanques*, qui s’étendent jusqu’à la mer. ” 2
* Ces terres, exposées aux inondations, s’engraissent du limon que les rivières déposent et sont la partie la plus fertile du département. « Les terres basses qui s’étendent le long de la mer, contiennent un principe salin qui les rend très-fertiles en grains d’une qualité supérieure, et que l’on vend comme blé de semence ; ce sont les Salancas. Les parties de ces mêmes terres les plus voisines de la mer, et où ce principe salin est en excès, portent le nom de Salobres et sont envahies par la soude. »
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Textes extraits de :
- 1. GUIRAUD DE SAINT-MARSAL R. 1856. Mémoire sur les inondations occasionnées par les crues de la Têt et de la Basse aux environs de Perpignan. Soc. Agric. Litt. Scient. Pyrénées-Orientales, t.10, p233.
- 2 : M. CHAMPION. Les inondations en France du VIe au XIX s. Tome 4 : Inondations du Rhône et de ses affluents.
Type de catastrophe
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