Avec le soutien du Ministère de l’Écologie,
du Développement Durable et de l’Énergie

Par
Benjamin
en rapport à
Covid-19 – Coronavirus

La veille du premier message du président sur le confinement de la population face au COVID-19, j’étais en plein projet de fin d’année de mon BTS, l’un des examens les plus importants du diplôme. A ce moment-là j’étais focalisé sur deux choses : mon projet de fin d’année d’étude et mon concours pour rentrer dans une nouvelle année d’étude. Quand l’annonce du président informait la fermeture des écoles, tout est devenu flou. J’avais l’impression que les plans que j’avais en tête pour mes études, pour voir ma copine, ma famille, mes amis, tombaient progressivement à l’eau. Je suis quelqu’un qui a tendance à vouloir être rassuré en ayant des plans qui fonctionnent, mais il est venu le temps pour moi de savoir improviser. Je n’avais plus de plan. J’angoissais et je m’inquiète encore un peu de l’avenir de mes études : comment se passeront mes derniers examens, est-ce que je vais m’en sortir au concours d’entrée pour ma future année d’étude ? Mais d’autres inquiétudes venaient, celles de la santé de mes proches. Cela faisait longtemps que je n’avais pas fait de ces inquiétudes-là des choses totalement prioritaires, tellement j’étais dans mes études et mes autres préoccupations. Je mettais alors à jour mon sens des priorités. Depuis le confinement, une chose m’a particulièrement troublé : je ne porte plus de montre, sans m’être rendu compte, et ça me va. Car j’ai l’impression que le temps s’est arrêté, je reviens à des choses et des désirs simples, humains et basiques de la vie : j’appelle mes proches pour avoir de leurs nouvelles, je fais le grand ménage, j’entretiens le jardin de la maison, je joue, je profite du beau temps, je découvre et m’intéresse à des choses qui m’aideront plus tard dans ma vie. J’ai l’impression de me ressourcer et de m’occuper autrement. Le passage des journées intensives de mon projet de fin d’année aux journées de confinement chez mes parents font beaucoup réfléchir. Ça montre aussi à quel point le contact humain réel, hors des réseaux sociaux, est important et peut nous manquer. Ma copine me manque, mon frère aussi, ma famille et mes amis, même si nous discutons abondement sur internet et par téléphone. Mais j’ai hâte de voir l’intensité de nos retrouvailles.

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Commune

Paris, France

Intensité selon le témoin

5 / 10